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"Balade en Pays Basque" était le nom d'une émission de radio que j'ai présentée pendant plus de 10 ans sur une radio associative en... Bretagne. Bien qu'ayant arrêté l'émission pour diverses raisons, ma passion reste intacte et ce blog est pour moi le moyen de vous faire partager mon "amour" pour la culture basque.

Alain

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Toujours la torture dans les prisons espagnoles...

Publié le 08/03/2011 à 15:15 par baladeenpaysbasque Tags : presos askatasuna torture
Toujours la torture dans les prisons espagnoles...

Communiqué d'Askatasuna du 06/03/2011:

Daniel Pastor, Lorena Lopez, Iñigo Zapirain et Beatriz Etxeberria,  accusés
d'être membres de l'ETA, ont été arrêtés mardi dernier 1er mars à Bilbao
(Bizkaia) par la Guardia Civil. Ils ont comparu devant le juge jeudi et
vendredi  dernier. Tous ont été incarcérés au quartier d'isolement de la prison
de Soto  del Real (Madrid). Leurs témoignages sont atroces.
L'un des avocats des  quatre prisonniers, Alfonso Zenon, a dénoncé
aujourd'hui une intensification  dans la pratique de la torture, chacun des quatre
arrêtés (deux couples) ayant  pu entendre les cris, les pleurs et les
vomissements de son compagnon ou sa  compagne avec une grande netteté.
Daniel Pastor a déclaré que pendant sa mise  au secret, la pression
psychologique a été terrible. Les hurlements, les  menaces, les insultes auxquels
s'ajoutaient les cris de sa compagne dans la  cellule voisine l'ont plongé
dans un tel état qu'il a décidé de se blesser  lui-même en cognant le mur avec
sa tête et ses poings jusqu'à ce qu'il soit  emmené à l'hôpital.
Lorena Lopez a subi des pressions concernant son  compagnon, qu'elle
entendait hurler dans la cellule voisine. Elle l'a entendu se  cogner. Ils
utilisaient cette pression pour lui faire du chantage. Elle n'a pas  signalé de
torture physique.
Iñigo Zapirain a également dénoncé de terribles  pressions psychologiques.
Lui aussi a été l'objet d'un chantage concernant sa  compagne Beatriz
Etxeberria. Il a reçu des coups innombrables et a subi le  supplice du sac en
plastique sur la tête à de multiples reprises. Il a subi un  simulacre de pose
d'électrodes. En entendant les hurlements de Beatriz, il a  vécu plusieurs
crises de panique et une grande douleur dans la poitrine. Il a  subi le
supplice de l'étouffement par sac jusque dans le fourgon qui l'emmenait  au
tribunal où il a signé son auto-inculpation.
Beatriz Etxeberria a été  torturée et violée durant sa mise au secret. Elle
a été déshabillée, a subi des  attouchements et a été frappée. Elle a été
forcée à rester nue, elle a porté un  masque sur les yeux durant tout le
temps de la mise au secret. Elle a subi le  supplice du sac et a été frappée à
de nombreuses reprises. Elle a été violée  avec un bâton qu'ils ont introduit
à plusieurs reprises dans son vagin et son  anus. Ils lui ont jeté de l'eau
froide sur le corps, et ont simulé un bruit  d'électrodes. La pression et
les menaces aussi ont été constantes.
À  l'annonce de ces arrestations, nous savions tous que cela allait
vraisemblablement se produire. Nous l'avions dénoncé.
L'application de  mesures contre la torture a été demandée au juge de
l'Audiencia Nacional de  Madrid Grande-Marlaska par les avocats des quatre
arrêtés (respect de l'Habeas  Corpus, visites d'un médecin de confiance,
enregistrement vidéo des  interrogatoires, information aux proches de l'endroit et de
l'état dans lequel  se trouve la personne arrêtée).
Comme toujours, le juge a refusé. Comme  toujours, le gouvernement de
Zapatero a répondu aux pas irréversibles qui sont  faits en Euskal Herria vers la
paix et la démocratie par la pire des  violences.
Nous demandons que ces cas ne soient pas, comme toujours, passés  sous
silence. Nous demandons que les médias qui traitent abondamment des cas de
torture en Egypte et en Lybie tournent enfin aussi les yeux vers la « grande
démocratie » espagnole, dénoncée depuis longtemps par les organisations
internationales de défense des droits de l'Homme.
L'un des points de l'accord  de Gernika concernant justement la torture,
nous soulignons l'urgence de la  situation. Nous pensons qu'il est temps pour
tous les acteurs politiques,  sociaux et syndicaux signataires de l'accord à
mettre leur engagement en  pratique.
Nous appelons également tous les citoyens concernés par le respect  des
droits essentiels à enfin lever le silence insupportable que permet que  cette
pratique perdure et à se mobiliser pour en finir avec la torture et
l'impunité de ses auteurs. Et ceci, de part et d'autre de la frontière qui  divise
Euskal Herria. Elle n'est en aucun cas une raison suffisante pour que des
cas de torture sur des citoyens basques (63 en 2010) soient ignorés, et ce
d'autant plus que ce sont les déclarations ainsi obtenues qui sont utilisées
dans les tribunaux français, notamment pour alimenter les mandats d'arrêt
européens.